La députée néo-démocrate de Jonquière Karine Trudel a interpellé le premier ministre Trudeau hier à la Chambre des communes pour insister sur la nécessité d’intervenir pour sauvegarder les emplois des usines de Kénogami et de Dolbeau.

Rappelons que le 13 avril dernier, le panel binational de l’ALENA a statué que sur le fond, le gouvernement américain était dans son droit d’imposer une surtaxe sur ces deux usines, ce qui menace directement leur survie.

« En questionnant directement le premier ministre, nous tenions à faire écho au message des travailleurs, et ce, au plus haut niveau : il est de la responsabilité du Gouvernement du Canada d’appuyer nos travailleurs et de veiller à ce que cette attaque des Américains soit contrée», a affirmé Mme Trudel. Nous allons poursuivre nos démarches pour mettre de la pression sur les ministres du gouvernement, qui ont l’obligation morale de rencontrer nos travailleurs et d’œuvrer activement à mettre sur pied un soutien adéquat à nos usines. »

Déposée en février 2015 par les producteurs de papiers américains, la plainte ayant mené à l’imposition d’une surtaxe a été contestée par le gouvernement fédéral, tant au cœur du processus d’examen des Américains que lors de la révision par le panel de l’ALENA.

La députée de Jonquière souligne que le Canada a pris position en contestant la surtaxe américaine concernant Kénogami et de Dolbeau. Il doit donc poursuivre cet engagement solidaire dans le dossier en offrant un programme spécial de garanties de prêt.

« La seule et unique question que nous devons nous poser, c’est si nous souhaitons maintenir les deux usines. Si oui, la menace directe est identifiée comme étant la surtaxe et c’est cette surtaxe qu’il faut contrer et combattre dès maintenant », de conclure Mme Trudel.