En mars 2015, Pauline Gagnon du restaurant Le P’tit St-Do célèbrera ses 25 ans de carrière en tant que reine de la poutine à Jonquière. Sa renommée a depuis longtemps traversé les frontières du Saguenay puisque de nombreux médias québécois sont venus la rencontrer là où elle se sent le plus chez elle, derrière son comptoir.

Mardi soir au restaurant Le P’tit St-Do, Pauline sert ses clients avec le sourire comme à son habitude. Elle prend le temps de répondre aux questions du quotidien web Le Réveil.ca avec aisance : ce n’est pas la première fois qu’un média l’interview. Mentionnons seulement L’émission Sur la route, le livre Moutarde chou, etc.

Lorsque l’on dresse la liste des meilleures poutines de la province, le nom de Pauline sort toujours du sac. Son secret demeure un mystère. Probablement une dose d’amour, parce que c’est ce qui caractérise son service. « Les clients disent que la poutine est meilleure quand c’est moi qui la prépare. Je ne sais pas pourquoi, c’est peut-être la cuisson », dit-elle avec un sourire en coin.

Du mercredi au samedi, Pauline travaille de nuit. Elle côtoie notamment la faune nocturne à la sortie des bars. Elle aime beaucoup jaser avec les jeunes qu’elle trouve très attachants. « Les jeunes ne prennent plus de boisson comme avant. Ils vont arriver ici, ils vont chanter, ils vont se faire du fun. Ils sont toujours de bonne humeur, c’est plaisant », raconte-t-elle.

Les gens pensent souvent à tort que Pauline est propriétaire du restaurant. Dans les faits, Le P’tit St-Do appartient à Martin Desbiens et Suzanne Pageau. La bâtisse est la propriété de la compagnie de taxis voisine. La populaire serveuse n’a jamais vraiment songé à ouvrir son propre commerce. « Ça demande beaucoup. Mon mari a été malade à 41 ans, je n’aurais pas été capable de tout faire en même temps », dit-elle.

Pauline en 3 points

1- Elle est native de l’Abitibi. Elle est arrivée à Jonquière à l’âge de 13 ans.
2- Elle travaille dans la restauration depuis l’âge de 16 ans.
3- Avant Le P’tit St-Do, elle a travaillé à la Tabagie Saint-Raphaël.