Politique fédérale
Claude DeBellefeuille travaille à rétablir l’équité pour les aînés
Portée sans relâche, la cause du Bloc Québécois visant à assurer un traitement juste et équitable pour tous les aînés admissibles à la pension de vieillesse a franchi une étape cruciale ce mercredi 18 octobre alors que le principe du projet de loi C-319 du Bloc Québécois a rallié l’appui d’une majorité de députés.
Claude DeBellefeuille déclare être encouragée par cette première étape réussie, alors qu’elle survient à un moment où l’inflation perdure et où la pauvreté menace un nombre de plus en plus élevé d’aînés au Québec.
« Je suis extrêmement heureuse de l’appui manifesté par le Parlement à l’égard des aînés qui demandent depuis longtemps que le gouvernement mette fin à cette injustice. Aujourd’hui, les parlementaires se sont clairement prononcés contre l’injustice créée par le gouvernement libéral, soit celle de créer deux classes d’ainés. Depuis la pandémie, le coût de la vie ne cesse d’augmenter et la hausse des prix représente aussi un casse-tête financier pour bon nombre d’aînés dont les revenus sont très limités, particulièrement ceux de 65 à 74 ans qui ont été exclus par le gouvernement fédéral de la hausse de la pension de vieillesse. L’inflation persistante n’a fait qu’exacerber leurs difficultés et certains ne disposent plus des ressources suffisantes pour pourvoir à leurs besoins de base, comme se nourrir et se loger. Notre projet de loi permettra de rétablir un traitement juste pour tous les prestataires de la pension de vieillesse et du même coup, une aide salutaire pour les nombreux aînés acculés à la pauvreté », se réjouit la députée de Salaberry-Suroît, madame DeBellefeuille.
Avec le soutien des groupes de défense des retraités et des aînés tels que l’AFEAS, l’AQRP et l’AREQ-CSQ, la députée bloquiste rappelle l’importance de son projet de loi. Rappelons qu’une personne sur 5 dans Salaberry-Suroît a 65 ans et plus.
Le projet de loi bloquiste prévoit aussi d’augmenter à 6 000$ le seuil de revenu pris en compte dans le calcul du montant de supplément de revenu garanti. « Autrement dit, les aînés qui ont encore le désir de travailler, ici et là, quelques heures peut-être, pourront le faire sans se faire couper les prestations. Je suis certaine que des aînés et des entreprises à la recherche d’employés expérimentés seront heureux de cette mesure. C’est ensemble que nous devons assumer nos responsabilités à l’égard des aînés et que nous devons poursuivre le travail jusqu’à l’adoption finale de ce projet de loi – il reste encore quelques étapes avant de célébrer, notamment de convaincre les députés libéraux », conclut madame DeBellefeuille.
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